Après plus d’un mois de périple au fin fond de la Chine, nous revoici en France. Outre un indéniable séjour touristique, nous apportons de nombreux documents vitaux et inédits en occident, des informations et des images que les médias et les universités ne veulent pas voir diffusés ici : la caverne sacrée de la Déesse, ses représentations, ses sources sacrées, les chants et spectacles moso, le culte du placenta et du cordon ombilical, le culte des serpents-totems des naxi (leurs cousins autrefois matriarcaux), et l’histoire tumultueuse de la région : guerres entre religions matriarcales et patriarcales, le lien entre la déesse-mère de la montagne et le dieu-serpent de la nature (probablement un amant de la déesse comme dans le paganisme Basque, celui qui deviendra le Tentateur du Jardin d’Eden).
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Mais aussi, nous démystifions les mensonges propagés par les médias occidentaux sur les moso, afin de les discréditer et de nous dissuader de les copier : la sois-disant paresse des hommes moso pendant que les femmes se tuent au travail… Nous apportons en outre une collection impressionnante de vidéos karaokés de sublimes chansons moso dans des décors fantastiques. Elles seront traduites et diffusées très prochainement. La Moso-Mania arrive en France !!!
« Hadouweï Madami » : Je t’aime mon amour – Hymne national Moso – Amour libre & Visites furtives
Après une escale à Hanoï, nous arrivons à Hong Kong. Sitôt arrivés, nous partons immédiatement pour Kunming, la capitale du Yunnan (6 millions d’habitants). Cette province, 2 fois plus grande que la France, borde le Laos, la Birmanie, et le Tibet. Nous partons ensuite à Lijiang, la capitale des Naxi, ethnie autrefois matriarcale il y a seulement quelques siècles. Nous prenons ensuite un bus qui nous amène à Lugu Hu, le lac Mère des Moso, la déesse Shinami qui par le lait de ses eaux cristallines nourrit son peuple. L’unique route est longue et dangereuse, une voie étroite en lacets de haute altitude qui borde ravins et falaises, et subit les avaries incessantes des glissements de terrains et autres éboulements meurtriers…
Les paysages sublimes sont dominés par la montagne Gemu, la grande déesse-mère des Moso. Nous assistons à la fête annuelle de la Déesse sur les flancs de sa montagne sacrée. Concours de chants et de danses, cérémonies et festins, le petit peuple du Lac rend hommage à leur divinité protectrice. Nous découvrons ensuite à son sommet sa caverne sacrée, le ventre de la déesse protégé par des singes espiègles, son temple et sa source sacrée qui abreuve les femmes qui désirent avoir un enfant. Nous continuons le tour du lac, découvrons les bals du feu, où hommes et femmes se rencontrent librement, nous assistons à de sublimes spectacles mettant en scène la culture Moso, la plus ancienne du monde.
Ode à la déesse Gemu, la montagne-mère des Moso
Temples de la déesse, criques fantastiques, baignades dans les eaux limpides, îles féériques, après le tour du lac Mère, nous partons pour Yongning, la minuscule capitale Moso derrière le mont Gemu. Dans une grande plaine agricole coincée entre les montagnes, nous visitons le grand monastère tibétain de Zhamei. Nous partons ensuite dans le fin fond de la campagne Moso visiter les sources d’eau chaude sacrées, où hommes et femmes se baignent ensemble nus… Nous prenons soin de noter l’organisation architecturale et agricole des grandes fermes Moso afin de nous en inspirer pour nos futures maisons matriciennes.
Nous retournons ensuite à Lijiang, découvrons les parcs de la religion Dongba des naxi : un mélange étonnant de culte bönpo (religion tibétaine d’avant le bouddhisme) et de chamanisme. Au pied des neiges éternelles de la montagne du Dragon de Jade (mont Youlong : 5600m), nous découvrons avec surprise la plaine des totems géants, et le culte des serpents-totems des clans originels, dominés par l’immense statue du dieu-serpent, divinité suprême protectrice de la Nature. Nous mettons alors la main sur un énorme livre chinois d’anthropologie universitaire, sur l’histoire des ethnies et des religions matriarcales des moso et des naxi, que le Collège de France de Claude Lévi Strauss ne voudrait surtout pas voir traduit et diffusé en occident…
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Traditions multi-millénaires, spiritualité primordiale de la nature, valeurs familiales originelles, respect des mères, des enfants et des anciens, joie de vivre, liberté des femmes et des hommes, liberté d’aimer, liberté de faire l’amour comme le cœur nous guide, liberté de donner la vie, solidarité et sécurité pour tous, paix et sérénité, agriculture manuelle et biologique, saine et ingénieuse, amour des bêtes, santé et longévité (les mamies Moso frôlent le centenaire), une vie en harmonie avec les montagnes, les eaux et les animaux… voilà ce que les humains en crise de modernité recherchent ! Voilà un modèle de vie efficace, qui a fait ses preuves depuis des temps immémoriaux ! Voilà un choix de civilisation à suivre pour les générations futures ! A l’heure où la famille est un champ de bataille en ruines, où les religions du Père mettent le monde à feu et à sang, où le sexe a perdu son innocence originelle, ce voyage aux sources de l’humanité est la clé de sa guérison…