Il y a même dans anthropologues gauchistes anti-matriarcat qui sympathisent avec les Moso en leur mentant et manipulant… heureusement, les matriciens ont plus d’audience qu’eux.
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Ils assimilent matriarcat et domination des femmes, ce qui n’a jamais existé ; et patriarcat à la domination des hommes, ce qui n’existe pas non plus. Matriarcat et patriarcat signifient droits maternel et paternel respectivement.
Ils opposent matriarcat et émancipation des femmes, sans comprendre que l’émancipation est un terme juridique. Quand les femmes n’étaient pas émancipées, en France, elles étaient sous la tutelle du père, puis du mari, pour le contrôle de leur sexualité, pour la grossesse qui doit servir la paternité. Tout cela n’existe pas chez les Moso.
Ils opposent matriarcat et scolarisation des femmes : la petite Erchema doit arrêter l’école pour devenir cheffe de clan. Le mariage est présenté comme émancipateur. Alors que c’est tout l’inverse. S’il peut arriver parfois dans le matriarcat que la scolarisation des filles soit un problème, c’est une généralité dans le patriarcat. Là où une seule fille ne va pas à l’école chez les Moso, pour devenir cheffe de clan, la quasi totalité des femmes sont interdites d’études dans le patriarcat, pour devenir épouse-esclave-mère-porteuse de leur mari. On peut remarquer en Inde et en Indonésie, la très haute scolarisation des filles des ethnies matriarcales Khasi et Minangkabau, qui dépasse non seulement la moyenne nationale, mais bien souvent celle des hommes.
Si l’on peut certes étudier les problèmes rencontrés par toutes les sociétés traditionnelles face à la modernité, on ne peut défendre ces clivages frauduleux, qui ne font que défendre les valeurs du patriarcat : mariage et paternité.