Le SIDA, fléau de Dieu, légitime le patriarcat et criminalise le matriarcat : la charia médicale

Avec ses 30 millions de martyrs, le SIDA est la nouvelle religion du 21e siècle. La crainte du SIDA a remplacé la crainte de Dieu, celle du VIH a remplacé celle de Satan. L’OMS a remplacé l’Eglise, les médecins ont remplacé les curés, les tests de dépistage ont remplacé le confessionnal, le Conseil de l’Ordre des Médecins a remplacé l’Inquisition. Les valeurs du SIDA sont les mêmes que celles du patriarcat : mariage, virginité, fidélité, chasteté, circoncision… Et tout écart est un crime sévèrement puni. Les séropositifs sont les nouveaux lépreux, ceux qui contestent l’existence du VIH-SIDA sont les nouveaux hérétiques, et ceux qui « contaminent » sont envoyés en prison… La traçabilité de tout rapport sexuel est exigée, le secret de l’intimité doit être levé, et l’identité du père forcément connue.

« Le sida est le jugement de Dieu sur une société qui ne vit pas selon ses Lois » – Jerry Falwell, prédicateur américain

Mariage, fidélité, chasteté, abstinence… au nom du Père

Tant Benoît XVI que Jean Paul II ont toujours implicitement ou directement critiqué l’utilisation du préservatif pour lutter contre le sida, en évoquant exclusivement« l’abstinence » et la « chasteté » pour enrayer cette maladie. Le 10 juin 2005, en recevant les évêques d’Afrique du sud, il avait assuré que l’enseignement traditionnel de l’Église sur la chasteté et la fidélité dans le mariage « apporte la preuve qu’il est le seul moyen sûr de prévenir la diffusion du sida », avait-il dit. Benoît XVI reprend sur le sida le message de son prédécesseur.

Pour préserver la sainteté du mariage

Au Brésil en 2007, Benoît XVI a prêché la résistance à « l’hédonisme » des sociétés modernes durant la messe de canonisation d’un religieux célébrée à Sao Paulo, qui a rassemblé des centaines de milliers de fidèles. Il a appelé les catholiques à « dire non aux médias qui tournent en ridicule la sainteté du mariage et la virginité avant le mariage« , et à cultiver « des vies limpides et claires« .

Le sexe hors mariage est un langage malhonnête

Jean Paul II avait notamment évoqué cette question le 6 février 1993 à Kampala (Ouganda), dans un discours aux jeunes. « La force de votre futur amour conjugal dépend de la force de votre effort actuel pour apprendre le véritable amour, une chasteté qui implique que l’on s’abstienne de tout rapport sexuel en dehors du mariage. Le lien sexuel de la chasteté est l’unique manière sûre et vertueuse pour mettre fin à cette plaie tragique qu’est le sida, que tant de jeunes ont contracté », avait-il dit. « Le langage sexuel honnête exige un engagement à la fidélité qui dure toute la vie », avait-il ajouté.

La chasteté hors du mariage ET dans le mariage

L’archevêque mexicain Javier Lozano Barragan, ministre du Vatican pour le monde de la santé, a réaffirmé jeudi que l’Eglise catholique condamnait le préservatif comme méthode de prévention contre le Sida. Selon le prélat, qui présentait le programme d’une rencontre de théologiens moralistes, de prêtres et de scientifiques au Vatican consacré à cette maladie, « la chasteté dans le mariage et hors du mariage reste le remède le meilleur, même si cela signifie aller contre-courant dans une société +pansexuelle+ telle que la société d’aujourd’hui ». « Nous nous opposons au préservatif en raison du respect du à la dignité absolue de la vie humaine », a-t-il ajouté. L’un de ses collaborateurs, le père Felice Ruffini, a affirmé que même dans le cas d’un couple dont l’un des partenaires était malade de Sida, le préservatif n’était pas admis par l’Eglise. « La chasteté est la solution à poursuivre : le Christ n’a pas assuré un chemin facile à ceux qui voulaient le suivre ».

La charia catholique pour lutter contre le sida

Le 22 janvier 2005, quelques mois avant sa mort, Jean Paul II avait affirmé à propos du sida : « Le Saint-Siège considère qu’il est nécessaire avant tout, pour combattre cette maladie de façon responsable d’accroitre la prévention, notamment à travers l’éducation au respect de la valeur sacrée de la vie et la formation à la pratique correcte de la sexualité, qui suppose chasteté et fidélité«.

Lire Le Code Napoléon, charia catholique du patriarcat gréco-romain : histoire du droit des femmes

Dieu, un rempart contre le SIDA

« Comprendre l’influence des cultures islamiques et de l’appartenance religieuse pour expliquer le sexe en dehors du mariage »

Une étude américaine du cabinet Adamczyk & Hayes publiée dans la revue scientifique  « American Sociological Review » démontre que les pays à majorité musulmane sont moins atteints par la maladie du Sida. Le professeur Amy Adamczyk et son équipe ont étudié plusieurs religions dont l’islam, le judaïsme, le christianisme, le bouddhisme et l’hindouisme.

Les chercheurs ont remarqué en croisant des données démographiques, publiques et internationales que les musulmans, qui accordent beaucoup d’importance à la chasteté, sont moins susceptibles que les autres d’avoir des relations sexuelles avant et hors mariage. Ils ont aussi fait des constatations similaires concernant les hindous.

Sur le même sujet rappelons que de nombreux spécialistes, chercheurs et épidémiologistes ont clairement pris position en faveur de la circoncision qui protège de bien des infections et empêche la contamination du sida.

Le châtiment d’Allah pour les fornicateurs

Oustaz Alioune Sall :« Seule une éducation religieuse peut préserver contre le SIDA et les IST »

Oustaz Alioune Sall :« Seule une éducation religieuse peut préserver contre le SIDA et les IST »

Les jeunes sénégalais gagneraient à suivre une éducation religieuse pour faire face au SIDA. Telle est la conviction du prêcheur Oustaz Alioune Sall. Dans cet entretien, il invite à combattre les IST en ayant comme maître-mot : l’abstinence. Sa conviction est que le Sida est un châtiment divin. Cette maladie jusque-là incurable serait « une punition divine », un « mbouggel » sanctionnant les actes pervers de l’humanité. C’est pourquoi, estime-t-il, dans le combat à mener contre la pandémie, il y a lieu d’allier les données scientifiques à la vision de l’Islam. Pour lui, « la bonne solution ce n’est point de distribuer des préservatifs, mais d’appliquer les préceptes de l’Islam qui interdit toute relation entre un homme et une femme en dehors des liens du mariage ». Pour vaincre le Sida, Oustaz préconise l’abstinence, le respect des préceptes de l’Islam.

Le préservatif permet le sexe hors mariage

« Seule l’éducation religieuse, musulmane ou chrétienne, peut préserver contre le SIDA et les IST. Du fait que ces religions révélées recommandent l’abstinence. Contrairement, aux méthodes contraceptives offertes aux jeunes et qui sont permissives. On devrait accentuer la lutte contre le SIDA en mettant l’accent sur l’éducation religieuse. »

Mariage et abstinence, les seules solutions

Sida mariage liberté sexuelle islam« Ainsi, l’Islam sachant les effets dévastateurs de ces maladies, a mis en place des mécanismes pour éviter de tomber dans ces vices. Parmi les causes des IST, il y a la fornication. Et les mesures tendant à inciter l’usage de méthodes contraceptives comme le préservatif en dehors du mariage sont à l’encontre des préceptes de l’islam. Par contre, ce que notre religion recommande pour éviter cette maladie, c’est de faciliter les mariages à ceux et celles qui ne peuvent pas s’abstenir, d’encourager les habillements décents, de traiter d’une manière exemplaire les épouses. « 

Une malédiction de Dieu, pas une maladie

 ‘’Toute maladie à son remède’’ comme l’a affirmé le prophète Mohamed (PSL). Mais, lorsque les personnes n’arrivent pas à guérir une maladie, c’est qu’il s’agit d’une malédiction. Et une malédiction s’abat sur un peuple lorsqu’il s’écarte du chemin divin. Cela mène vers le péril. On vient à bout d’une malédiction en s’écartant des causes de son avènement.

Le SIDA, une punition divine bien méritée

Extrait du pamphlet ironique de Melle Steiner

Et malgré cette croissance démographique, les laboratoires n’arrêtent pas la recherche pour sauver des vies. Après tout, qui n’est pas pris de tristesse en sachant un de ses proches atteint de ce fléau qu’est le cancer ou bien même le sida ? Pourtant, contrairement à la croyance populaire, le sida n’est pas un fléau, mais une bénédiction.

Il s’agit d’une punition divine qui touche seulement les personnes ayant un comportement sexuel débridé. Contrairement à la peste, qui peut contaminer n’importe qui, le Sida permet de faire le ménage à grand coup de karsher, il touche les drogués, les homosexuels, les noirs et les dévergondées, et il va sans dire qu’il n’oublie ni les pauvres ni les ignares.

L’eugénisme naturel dans toute sa splendeur. Le Dr.Shepard, diplômé de Harvard, m’a assuré que la solution à cette surpopulation mondiale serait de laisser le sida se propager, en stoppant court à toutes recherches de vaccin. J’en viens donc à exposer modestement mes propres idées qui je l’espère, ne soulèveront pas la moindre objection.

Il existe encore de nos jours des gens qui doute que le sida soit une punition divine. Pourtant, cette maladie a vue le jour dans les année mille neuf cent. Une dizaine d’année plus tard, les scientifiques cherchent avec dévouement un vaccin. Force est de constater que plus les recherches s’intensifient plus Dieu se manifeste pour montrer sa colère :

De par ces faits, je propose donc d’interrompre immédiatement la moindre recherche de vaccin pour le Sida, ainsi Dieu pourra nous soigner du mal présent sur terre. Je propose également de créer des divertissements afin d’être moins tenté par la décadence, il n’y a qu’a voir la population africaine – parfait exemple de décadence – qui se laissent plus facilement prendre par la débauche car ils n’ont ni télés, ni ordinateurs, ni jeux de sociétés, alors ils s’occupent comme ils peuvent en cédant à leurs pulsions biologiques.

Pour punir les infidèles

Dans le judaïsme, le sida est perçu comme exclusivement lié à des pratiques interdites par la Halakha (loi juive), le débat principal porte sur la question : faut-il voir dans cette maladie un châtiment divin? Oui, dit en substance le rabbin américain Barry Freundel – entre autres raisons, parce que le péché d’homosexualité est punissable de mort, et qu’en l’absence d’un tribunal religieux capable de prononcer cette peine la tradition juive enseigne que le châtiment résulte d’une intervention divine. Et le rabbin Jakobovits affirme par ailleurs que l’épidémie du sida résulte d’une série d’infractions à l’ordre des choses voulu par Dieu, et que seul un redressement moral peut y mettre un terme. De nombreux rabbins continuent de voir dans le sida – à l’exception des cas de contamination accidentelle – l’effet de comportements déviants où la promiscuité hétérosexuelle vient s’ajouter à l’homosexualité et à la toxicomanie.

Le mariage, pas le préservatif

Mais un autre débat occupe désormais le devant de la scène. La propagande publique pour la prévention du sida par l’usage du préservatif pose problème au rabbinat tout comme à l’Église. Dans quelle mesure l’obligation suprême de sauver la vie humaine doit-elle s’appliquer ici ? Un rabbin peut-il accepter de transiger avec un interdit au nom d’un impératif non moins rigoureux ?

La nouvelle alliance charnelle

Circoncision vih sidaDans certaines conditions, la circoncision permettrait de réduire la propagation du sida de 38 % à 66 % pour le partenaire masculin. L’hypothèse de cette réduction des risques d’infections fut avancée dès 1986, puis confirmée au cours des années 2000. Cette protection qu’offre la circoncision face au VIH serait due à la suppression du prépuce qui est qualifié de « porte d’entrée du virus chez l’homme » car il constitue une « surface muqueuse riche en cellules immunitaires qui sont la cible du VIH ».

Lire Origine de la circoncision, de l’excision et des sacrifices d’enfants : un changement de filiation

Dieu sauvera ses Elus

En mars 2007, l’OMS et ONUSIDA ont indiqué que la circoncision médicale est une stratégie additionnelle dans la lutte contre l’épidémie de sida. Des programmes de circoncision des hommes, des enfants et des nourrissons comme moyen de réduction des risques ont été initiés. En juillet 2010, l’OMS affichait l’objectif d’étendre la circoncision à 80 % des hommes et des nouveau-nés de l’est et du sud de l’Afrique. En 2013, l’ONUSIDA et l’OMS indiquaient que 3,2 millions d’hommes d’africains ont été circoncis dans le cadre de services spécifiques et que 20 millions d’hommes devraient l’être d’ici 2015. Hors des zones africaine à haute prévalence, certains pays tels que la Chine ou la République dominicaine ont indiqué vouloir implanter des programmes de promotions de la circoncision.

Lire Israël : Un kit d’auto-circoncision, sans scalpel ni anesthésie, pour sauver le monde du SIDA

La Saint Valentin est un péché puni par le SIDA

Dans la civilisation khmère indo-bouddhique cambodgienne, la virginité des filles au mariage est une valeur fondamentale de leur patriarcat aryen : les filles-mères ou non vierges au mariage sont vendues aux bordels par leur propre père. La Saint Valentin importée par les médias occidentaux est donc une source de décadence qui doit être interdite : fornication, fille-mères, SIDA…

Le ministre de l’Education, Hang Chuon Naron, explique: «Les étudiants cambodgiens pensent que la Saint-Valentin est le « jour des amoureux » et ils achètent des fleurs dans le but de convaincre les filles à leur abandonner leur virginité. […] S’acheter des fleurs est une bonne chose, mais pas si c’est dans le but d’aller au-delà de l’amitié et de perdre sa virginité. Ce n’est pas bien, et cela transgresse notre culture.»

Sur Cambodge Soir Hebdo, Ung Chamroeun reprenait aussi les paroles de Mak Sartah, alors président du Conseil de la Jeunesse: «Certaines filles ont perdu leur virginité parce qu’elles voulaient montrer leur amour à leur copain. D’autres sont trompées par leur ami, ce jour-là. Le nombre de contamination par le virus du sida et de filles qui tombent enceintes hors mariage s’élève à cette période.»

Les mères protectrices sont des criminelles

maman sida bébé afrique

Pendant la grossesse, les anticorps sont transférés de la mère à l’enfant. D’autres facteurs immunitaires sont transmis à l’enfant par le lait maternel, en particulier dans les premiers mois de la vie. Cette protection maternelle est essentielle pour renforcer le système immunitaire du nourrisson pendant son développement – mais elle ne couvre pas toutes les maladies. Dès leur naissance, les nouveau-nés sont protégés contre les maladies infectieuses par les anticorps transmis par leur mère via le placenta, et éventuellement partiellement via l’allaitement.

Les femmes séropositives ont le devoir légal de consommer la lourde trithérapie, et d’en donner à leur enfant à sa naissance. Elles ont aussi l’interdiction formelle d’allaiter. Si elles n’obéissent pas, elles sont condamnées à de la prison ferme et perdent la garde de leur bébé. Pourtant, transmettre sa séropositivité est sain et naturel : il s’agit ni plus ni moins de transmettre ses anticorps à ceux que l’on aime, c’est à dire renforcer leur système immunitaire.

Viol par la pensée, homicide dans le futur

10 ans de prison fermes par un procès aux Assises, voilà le sort réservé à ceux qui ont transmis leur système immunitaire séropositif à leurs partenaires, sans avoir mis le préservatif alors qu’ils connaissaient leur sérologie… La seule alternative légale au préservatif et à l’abstinence, c’est la trithérapie antirétrovirale, qui rendrait non-contaminant tout en restant séropositif, mais qui coûtera 40.000€ par an à la sécurité sociale (20.000€ de médicaments + 20.000€ de suivi), et qui coûtera encore plus cher en effets secondaires mortels (maladies du foie, du cœur et des reins, greffes…). Seule cette trithérapie autorise aux yeux de la justice les rapports non protégés, sans prévenir ses partenaires de sa sérologie.

SEXE = MORT

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