Lire Le secret des 10000 noms d’Isis, ou la généalogie matriarcale des reines de l’Egypte totémique
D’où nous vient le nom du Pharaon constructeur de la Grande Pyramide du plateau de Gizeh ? Il faut savoir qu’aucune inscription hiéroglyphique sculptée, ni fresque, ni aucune statue n’à été retrouvé sur les lieux, ce qui fait penser à la même facture que le temple d’Osiris, l’Osireion.
(Voir article : Osireion ancien temple de Séti 1er)
Pourtant, on attribue sans l’ombre d’un doute, les trois pyramides de Gizeh à trois Pharaons, et malheur à celui qui oserait en dire autrement, la communauté officielle de l’Egyptologie a tranchée.
La Grande Pyramide est attribuée à Khéops, la seconde et moyenne à son frère Krephren (juste à côté), et enfin la petite, au fils de Kheops, Mykerinos. Tous les trois vécurent pendant la quatrième dynastie entre 2 575 et 2 467 av. JC.
Une citation authentique ?
Ces informations nous viennent d’un célèbre historien Grec, Hérodote, qui est né vers 483 av. JC, et qui a écrit ce texte :
« Kheops, m’a-t-on dit, régna pendant cinquante ans, et son frère Khephren lui succéda à sa mort. Ce dernier bâtit lui aussi une pyramide… moins haute de quarante mètres que celle de son frère, mais tout aussi majestueuse… Khephren régna cinquante-six ans… puis Mykerinos, le fils de Kheops, monta sur le trône d’Egypte… Cet homme laissa une pyramide beaucoup plus petite que celle de son père. »
Quelques cinq siècles plus tard, il y eu une première exploration de la grande pyramide par l’expédition du calife Al-Mamoun, gouverneur du Caire au 9ème siècle de notre ère. Il rêvait en secret d’accéder à une chambre secrète qui conservait, disait-on, les clés de la sagesse et des technologies antiques. Celui-ci a fait creuser un trou dans la façade Nord de l’édifice. Par coup de chance, l’expédition tomba sur un couloir descendant qui les menèrent à un autre couloir ascendant, mais scellé par d’immense bloc de granit. Ils contournèrent l’obstacle en creusant dans le calcaire pendant deux semaines, et retombèrent sur le couloir ascendant un peu plus haut. C’est là qu’ils découvrirent les deux chambres (appelées chambre du Roi et chambre de la Reine) inviolées, car protégées par les blocs de granit.
Ils s’attendaient bien évidemment à trouver d’immenses trésors. Mais à leur grande stupéfaction, ces deux salles étaient complètement vides, sans statue, sans objet, sans inscription, juste un tombeau de pierre vide.
Beaucoup pensent à un pillage, mais l’accès semblait inviolé, et même un pillage aurait laissé des traces, des débris, et des restes de toute sorte. Or là rien ! Et par où les pilleurs auraient-ils sortis les trésors ? Existe-t-il un autre passage ? Effectivement, oui. Un accès que n’a pas découvert le Calife. Un boyau très étroit, presque à la verticale. Mais, difficile d’imaginer que des voleurs de trésors est utilisés ce passage, encombrés de leur butin. Ce passage avait dût servir de sortie, une fois le couloir d’accès principal scellé.
Un autre point est encore plus étrange. D’après les Égyptologues, les pyramides sont des tombeaux, la dernière demeure des Pharaons. Traditionnellement, les objets, les inscriptions et les fresques qui entourent le sarcophage étaient très codifiés, car tout cet environnement ritualisédevait aider le Pharaon à être guider dans le monde de l’au-delà. Alors pourquoi le tombeau de Kheops, vierge de toutes inscriptions, devrait-il déroger à la règle ?
A moins qu’il ne s’agissait pas de son tombeau. Et du coup, en l’absence d’inscription, qu’est ce qui nous prouverait qu’il s’agit de Kheops, à part les rumeurs entendus par Hérodote ?
Un autre évènement a servi à appuyer la thèse de l’historien Grec, et de convaincre un peu rapidement toute la communauté des Archéologues.
Un faux cartouche pour des subventions ?
Au 19ème siècle, plusieurs expéditions ont été organisées par le colonel Howard Vyse, sur le plateau de Gizeh, dans le but de trouver enfin un indice qui permettrait une fois pour touted’identifier Kheops, comme Pharaon de la Grande Pyramide. Mais toutes ses opérations se sont soldées par des échecs. En 1837, alors qu’il était sur le point de perdre tous ses financements, il découvrit un graffiti dans un endroit improbable de la pyramide, dont voici un extrait de la traduction :
«Puissante couronne blanche de Khnoum-Kheops », « Equipe d’artisants », et «année dix-sept »
C’était exactement l’information qu’il fallait trouver, et au bon moment, quelle chance miraculeuse ! Trop beau pour être vrais sans doute ! Le colonel, du coup, eut tout le budget nécessaire pourcontinuer tranquillement ses recherches.
Seulement voilà, quelques indices laissent à penser qu’Howard Vyze aurait lui même créé ce graffiti car il présentait une erreur d’écriture qui n’aurait pas pu être fait à l’époque du Pharaon. De plus, pourquoi cette inscription unique dans un endroit caché, alors qu’il n’y avait rien sur son soit disant sarcophage ?
La demeure d’Isis ?
Tout çà est bien étrange ! Un autre élément va dans le sens de la supercherie de Vyze, tout du moins, dans le sens où Kheops n’aurait pas été le constructeur de la Grande Pyramide ; la découverte dans un temple d’Isis, de la stèle de l’inventaire, près d’une des pyramides sur le plateau de Gizeh.
Voici un extrait de cette stèle de l’inventaire découverte par l’archéologue français Auguste Mariette :
« L’Horus vivant Medjou Hor, roi de Haute et Basse-Égypte, Khoufou (Khéops) a reçu la vie. C’est à côté de la Demeure-du-Sphinx, au nord-ouest de la Demeure-d’Osiris, seigneur de Rôsétaoui, qu’il a établi la Demeure-d’Isis. C’est à côté du temple de cette déesse qu’il a construit sa pyramide. C’est à côté de ce temple qu’il a construit une pyramide pour la fille du roi, Hénoutsen. »
Ce texte explique qu’à la naissance de Kheops, la Grande Pyramide existait déjà et qu’elle était considérée comme la demeure de la déesse Isis.
Les Égyptologues ont complètement minimisé et rejeté cette information, car Kheops était pour eux, le candidat idéal pour fixer une date de construction cohérente à la Grande et mystérieuse Pyramide, sans être obligé de remettre en cause l’histoire de nos origines.
(Voir article : A pied joint dans l’Archéologie interdite)
Alors, s’agit-il de la Pyramide de Kheops ou celle de la Grande Isis ?
(Source : L’empreinte des dieux de Graham Hancock)