La dégénérescence génétique propre au système patriarcal : ploutocratie et consanguinité

Les matriciens condamnent l’eugénisme artificiel, imposé et forcé par l’intervention de la science ou d’une quelconque autorité. Néanmoins le matriarcat permet un eugénisme naturel qui par ailleurs s’observe dans la nature sauvage. Lire Sélection naturelle : les femmes choisissent aussi sur la taille du pénis

Tarzan offert à la reine d'Opar, par Franck Frazetta

La beauté : un signe de santé génétique.

La fonction biologique de la beauté (dont le physique a un large succès dans la société) : Bien qu’étant subjective dans les détails, la beauté répond à des critères biologiques universels.

  • la belle femme a des traits « féminins », des courbes harmonieuses et développées (poitrine pour allaiter, hanches pour accoucher …). Ce sont des signes de fécondité, de santé et d’aptitude à survivre, dus à une juste concentration d’hormones sexuelles.
  • le bel homme a la mâchoire développée, les épaules larges, une certaine pilosité, un physique viril, des proportions harmonieuses… Ce sont des signes de fertilité, de santé et d’aptitude à survivre, dus à une juste concentration d’hormones sexuelles.

Le matriarcat : la sélection génétique

Les mâles sont instinctivement programmés pour ensemencer le plus de femelles possible, en choisissant les plus belles, et donc en général avec les meilleurs gènes (les plus adaptés à la survie). Les femelles sont instinctivement programmées pour transmettre les meilleurs gènes, et donc accepter la semence des plus beaux mâles. Par cette sélection esthétique naturelle, mâles et femelles les plus génétiquement sains se reproduisent plus. Ainsi, la santé génétique d’une population est assurée. La liberté sexuelle (relations multiples et inconditionnelles) est donc nécessaire pour préserver la santé génétique d’une population.

La guerre des spermatozoïdes tueurs

La présence de spermatozoïdes tueurs et bloqueurs démontre que la femme est conçue pour recevoir plusieurs amants en même temps.

D’après les recherches effectuées sur des animaux par le biologiste Robin Baker de l’université de Manchester, au Royaume-Uni, les hommes généreraient plusieurs types de spermatozoïdes qui joueraient chacun un rôle distinct lors de la fécondation.

  • Dans cette classification, les spermatozoïdes « tueurs » sont les plus sportifs : après l’éjaculation, ils parcourent les organes génitaux internes de la femme en s’efforçant de détruire les spermatozoïdes « étrangers » (ceux d’un autre mâle) en produisant un fluide toxique.
  • Les spermatozoïdes « bloquants » essaient eux aussi de chasser les intrus, mais en utilisant une tactique plus passive : ils se logent autour du col, en interdisant ainsi l’accès à leurs rivaux.
  • Les « tueurs » et les « bloquants » sont uniquement là pour faciliter la tâche des « chasseurs d’œufs », relativement peu nombreux, seuls capables de féconder un ovule dans les trompes de Fallope.
  • M. Baker a enfin identifié une quatrième catégorie de spermatozoïdes, les « agents du planning familial ». Il s’agirait de contraceptifs naturels qui détruiraient les spermatozoïdes produits par le même individu. Les hommes élaboreraient une quantité particulièrement importante de ces « agents du planning familial » en période de stress.

Il n’y a qu’1 million de « chasseurs d’ovule », pour 500 millions de  » tueurs » (recherchent et détruisent les spermatozoïdes d’un autre homme) et 100 millions de  » bloqueurs » (empêchent tout sperme étranger de gagner l’utérus).

La théorie de Baker, selon laquelle les spermatozoïdes fonctionneraient comme une armée organisée, où à chaque élément incombe une mission spécifique, remet en cause la notion que tous les spermatozoïdes seraient capables de féconder un ovule.

Le patriarcat : la sélection ploutocratique

Le matriarcat est uniquement régi par l’amour et l’attirance physique, et permet les relations multiples. Il permet donc un eugénisme naturel. Le patriarcat (droit du sang paternel) soumet les relations sexuelles à des critères financiers plutôt que génétiques. Celui qui ensemence le plus n’est pas le plus sain, mais le plus riche.

Le mariage consanguin : une norme du patriarcat

La dégénérescence génétique propre au patriarcat est lourdement aggravé par la pratique très courante du mariage consanguin, entre cousins germains à partir du premier degré, ou d’oncle à nièce paternel, comme cela se pratique très souvent dans les sociétés aristocratiques (héritages lourds), islamiques, juives, catholiques, ou manouches… En effet, l’association de la filiation paternelle et de l’héritage de la propriété individuelle, favorise les unions endogamiques (intra-communautaires), afin de conserver le « patrimoine familial » au sein de la « communauté familiale ».

Xeroderma (Mahgreb), maladie génétique des « enfants de la lune »

Lire Le patriarcat islamique champion de l’inceste : le mariage consanguin, une institution source de maladies génétiques

La beauté, source d’instabilité conjugale

Dans nos société patriarcales et libérales (sexe hors mariage & mariage consentant), les couples dotés d’un physique avantageux sont rarement stables : l’un et l’autre sont constamment soumis à des avances amoureuses multiples. La beauté exhibée déstabilise le couple (d’où l’intérêt du voile islamique). Ceux qui ont une vie sexuelle libérée grâce à leur beauté, sont ceux qui se reproduisent le moins, car conjugalement instables.

Dans le patriarcat, puisque la sécurité la mère et celle de ses enfants dépend de son mari, et non plus de son clan maternel comme dans le matriarcat, la femme troque son corps contre de la sécurité matérielle. Le mariage est une forme de prostitution sacrée. La beauté et la jeunesse sont un ascenseur social pour les femmes. Plus elles ont de succès, et plus les hommes sont prêts à tout donner pour conquérir leur sexe. C’est la surenchère. Dès que l’époux s’appauvrit, la belle divorce, pour succomber aux avances d’un prétendant plus riche. Et inversement, dès que l’épouse défraîchit par l’âge, le riche époux la répudie, pour succomber aux avances de femmes plus jeunes, elles aussi avides de sécurité. C’est pour cela que les femmes sont obsédées par la jeunesse et la beauté, et qu’elles cherchent à contracter un mariage solide et juteux avant leurs premières rides.

Beauté stérile

Dans le patriarcat traditionnel, plus la promise était belle et jeune, et plus chère sa virginité était vendue par son père contre une riche dot. Sa sécurité matérielle ainsi garantie, elle était contrainte à la maternité. Désormais libérée, mais toujours dans un contexte de droit du sang paternel, celle-ci rechignera à une maternité qui pourrait déformer son corps, et qui lui ferait perdre ses avantages sociaux. Au final, les belles et les beaux n’enfantent pas ou peu, alors que ce sont eux qui le devraient. A l’inverse, les couples non gâtés par mère nature, sont plus stables et plus féconds. Peu d’avances extra-conjugales viennent menacer leur couple...

%d blogueurs aiment cette page :