Mercredi 31 octobre 2012, par Milena, sur Elishean
Les vierges mères
La parthénogenèse, du grec parthénos qui signifie vierge, est un phénomène qui traduit la reproduction à partir d’un ovule non fécondé. Alors que la parthénogenèse naturelle s’observe chez les abeilles qui produisent de faux bourdons, la parthénogenèse artificielle a été provoquée chez les lapins.
« Il faut reconnaître à la féminité la possibilité de parthénogenèse » nous explique le docteur E. Roge.
Ce fait pourrait être mis en parallèle avec les Amazones qui pratiquaient la conception sans mâles; ces dernières pouvaient en effet donner naissance à des garçons, mais n’élevaient que des filles …
Les mystères de la reproduction humaine
Par Dr. Bernard
» Évidence Scientifique de l’existence d’une méthode de parthénogenèse plus pointue sur la fertilisation humaine, par laquelle laquelle une super race peut être créée – une méthode distincte de la méthode animale et qui lui aussi est supérieure, par laquelle dix-neuf mères vierges en Angleterre purent produire des enfants, il y a quelques années, comme le confirma des enquêtes faites par un groupe de médecins Anglais, et accréditées par l’Association Médicale Britannique comme des cas authentiques de parthénogenèse humaine ou de naissance par des vierges. … ainsi que le dit l’auteur . Il proclame que ce que ces femmes ont pu faire – toute femme peut le faire… «Des souris et pas d’hommes
Futura Sciences. L’expérience date d’avril 2004 au Japon.
» Un nouveau dogme de la biologie vient d’être mis à mal par une expérience réalisée au Japon. Des scientifiques asiatiques travaillant sur la parthénogenèse -une reproduction sans fécondation, donc sans mâle, chez une espèce sexuée- ont réussi à mettre au monde une souris conçue par deux mères génétiques, mais sans père. Une première chez un mammifère. Tous préviennent que la méthode utilisée, très différente du clonage, ne peut être appliquée à un être humain, pour des raisons à la fois techniques et éthiques. Une des génitrices de l’expérience est en effet une souris dont l’ADN a été modifié de manière à la faire agir comme un mâle lors de la conception d’un embryon. Dans un embryon de mammifère, certains gènes, très peu nombreux, s’expriment différemment selon qu’ils sont transmis par le père ou par la mère. « C’est l’empreinte parentale », a expliqué jeudi à l’Associated Press, le Pr Axel Kahn, directeur de l’Institut Cochin à Paris. Parmi ces gènes, certains ne s’activent que s’ils viennent de la mère et restent silencieux quand ils viennent du père, et inversement. Pour mener à bien leur travail, les chercheurs ont donc modifié le patrimoine génétique d’une souris femelle en inversant son « empreinte parentale », permettant à un des ses gènes généralement silencieux de s’exprimer. C’est cette transgénèse qui a permis à la souris femelle de se comporter en souris mâle. Pour le chercheur Kent Vrana, de l’Université de Pennsylvanie, si une souris en bonne santé et fertile peut être conçue sans l’ADN d’un père, on peut espérer qu’il en soit de même pour les cellules souches. »Extraits de : Le Sexe Premier – Elizabeth Gould Davis – 1971
Le pénis, une création récente
Les organes reproducteurs de la femme sont beaucoup plus anciens que ceux de l’homme et largement plus évolués. Même chez les mammifères inférieurs, les ovaires, l’utérus, le vagin, etc., sont similaires à ceux de la femme, montrant que le système reproducteur féminin fut l’une des premières choses perfectionnées par la nature.
Par contre, les organes reproducteurs masculins, les testicules et le pénis, varient selon les espèces et au cours de l’évolution, autant que la forme du pied – du sabot à la patte. Donc, le pénis évolue apparemment pour s’adapter au vagin, et non le vagin pour s’adapter au pénis. Le pénis s’est développé plus tardivement que la vulve ; cela s’explique par le fait que le mâle lui-même résulte d’une mutation tardive de la créature femelle originelle. Car l’homme n’est qu’une femme imparfaite.
L’homme est une femme imparfaite
Les généticiens et les physiologistes nous disent que le chromosome Y qui produit les mâles est un chromosome X – le
chromosome femelle – cassé et déformé. Toutes les femmes ont deux chromosomes X, tandis que l’homme possède un chromosome X provenant de sa mère et un chromosome Y de son père. Il semble très logique que ce petit chromosome Y tordu soit une erreur génétique – un accident de la nature –, et qu’à l’origine il n’y avait qu’un seul sexe – le sexe féminin.
Un simple agent physicochimique
La reproduction par les femmes sans acte sexuel, la parthénogenèse, est non seulement possible mais se rencontre ça et là dans le monde moderne, peut-être comme un vestige atavique du seul moyen ancien de reproduction dans un monde entièrement féminin. Depuis la découverte de la preuve de la parthénogenèse par Jacques Loeb en 1911, “on sait que l’homme n’est pas nécessaire à la reproduction, et qu’un simple agent physicochimique présent dans la femme suffit à la provoquer” [Raymond de Becker].
Isis, déesse-mère de la parthénogenèse
Isis, la déesse des anciens Égyptiens, la mère des dieux, est venue d’elle-même ; elle est aussi la déesse vierge ; ses temples à Saïs, la ville sainte, portaient cette fière inscription : »Personne n’a jamais relevé ma robe, le fruit que j’ai enfanté est le Soleil ». L’orgueil de la femme éclate dans ces paroles sacrées ; elle se proclame indépendante de l’homme, elle n’a pas besoin de recourir à sa coopération pour procréer. La Grèce répliquera à cette insolente assertion. Jupiter, le père des dieux, enfantera Minerve sans le secours de la femme, et Minerve, la déesse « qui n’a pas été conçue dans les ténèbres du sein maternel », sera l’ennemie de la suprématie familiale de la femme.