Ce qu’il reste de la famille française
Tous ces chiffres sont en progression constante :
- En 2011, on se marie 4 fois moins qu’en 1946 (source : Insee),
- 3/4 d’affaires familiales au tribunal,
- 75% de divorces,
- 56% d’enfants nés hors mariage (contre 6% il y a 30 ans),
- 40% de familles monoparentales,
- 210 000 avortements par an (soit 1 tiers des procréations),
- et 2 tiers de crimes passionnels,
-
naissances issues de l’immigration extra-européenne : 34% en France, 60% en Île-de-France.
L’évolution de la famille
Au début du siècle, la famille communautaire élargie (famille proche + famille éloignée) était encore le modèle majoritaire dans les classes populaires, principalement dans les campagnes. En quelques décennies, la famille nucléaire (parents + enfants) alors réservée à la bourgeoisie urbaine, se répand dans toutes les classes sociales. C’est désormais la famille mono-parentale qui devient la norme. Les célibataires endurcis, esseulés dans leurs studios, la natalité chute, et les élites prescrivent l’immigration massive pour palier à cette déficience démographique.
L’atomisation de la société
La société moderne est aujourd’hui de plus en plus atomisée. Nomadisme et individualisme détruisent les solidarités familiales classiques. Les rapports entre hommes, femmes et générations sont bouleversés. La solitude et la précarité deviennent la norme : abandon des personnes âgées, sans-abris, conflits familiaux, familles mono-parentales, avortements abusifs, difficultés pour l’adoption, chute démographique des populations autochtones et diplômées…
L’évolution du statut des femmes et des enfants
Le rôle des femmes a un poids de plus en plus important dans la société. Elles naissent plus nombreuses et vivent plus longtemps que les hommes. Leur vote pèse plus lourd que celui des hommes. Jusqu’aux générations d’après guerre (1945), les femmes étaient souvent vierges au mariage, et ne connaissaient que très peu d’hommes dans leur vie. Le concubinage était appelé « vivre dans le péché », ou « vivre à la colle ». Un enfant né hors mariage, au pire, sans père reconnu, était une honte, et avait moins de droits, et ce, jusqu’en 1972.
Bâtards et filles-mères dans la société catholique
Dans les sociétés catholiques, les enfants sans pères étaient jetés dans des hospices religieux, et les filles-mères, emprisonnées dans des couvents de bonnes-sœurs (le dernier a fermé en 1996 en Irlande).
Vidéo : Les couvents de Madeleine en Irlande
Mais, dans la pratique, celles qu’on appelle des filles-mères sont chichement aidées, tenues en état de mépris et, le plus souvent, jetées à la rue, précipitées aux abîmes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde. Le problème de la natalité, 1931)
Bâtards et filles-mères dans la société islamique
Dans les sociétés islamiques, si l’enfant n’était pas abandonné, la mère était souvent assassinée par sa propre famille, afin de laver son Honneur. D’une manière générale, les enfants conçus hors mariage n’ont pas de statut juridique dans les sociétés patriarcales traditionnelles. Le divorce d’abord interdit, fut ensuite très mal vu. Une femme divorcée avait beaucoup de mal a retrouver un autre homme. Il y a moins d’un siècle, le mariage arrangé ou forcé était monnaie courante, voir une norme.
L’extinction de la civilisation du Père
Ce n’est qu’à partir des années 60 que le sexe hors mariage se généralise, puis le divorce, puis la famille mono-parentale, et enfin la disparition du mariage, puis du père. Aujourd’hui, 8% des enfants de moins de 3 ans vivent sans leur père, et 25% des adolescents de plus de 15 ans.
Légalisation de l’adultère
Dans sa substance, le mariage d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celui du XIXe siècle. En 2002, il y a eu une vrai révolution: la notion de »faute » (l’adultère) a été aboli comme motif dans le divorce. Ce qui veut dire qu’avant, celui (ou celle) qui commettait l’adultère perdait tous ses droits lors du divorce (pas de pension alimentaire). Aujourd’hui l’adultère n’est plus un motif de faute. L’état n’a plus à légiférer sur les pénétrations sexuelles licites et illicites. En contre-parti, le divorce peut être unilatéral : « je divorce de toi, même si toi tu ne veux pas, sans avoir à m’en justifier auprès du juge. ». Seul petit détail qui gênant: c’est celui qui demande le divorce qui paye les frais de Justice.
Vers le mariage en CDD ?
En faisant ainsi, la France s’est alignée sur les pays de culture germano-scandinave (protestante) qui étaient sous ce régime depuis au moins une vingtaine d’années. En effet, en Allemagne, il y a bien une élue du parti CDU qui a proposé le mariage temporaire en CDD de 7 ans. Imagine-t-on chose semblable d’un élu UMP ?
Paternité ou liberté, il faut choisir
Les différentes tentatives de libération sexuelle ont échoué (Mai 68), car elles n’ont pas su faire face au problème de la prise en charge de l’enfant. L’amour libre, oui! Mais qui élève les enfants? La nécessité de la paternité, et donc de la fidélité, s’est donc imposée comme une évidence à tout le monde. Le mariage d’amour de la femme libre, c’est plus de 50% de divorce, voir plus de 80% dans certaines villes ! Liberté sexuelle (sexe hors mariage) et fidélité sexuelle (mariage) sont incompatibles. Les faire coexister ensemble, notamment par la propagande des médias populaire (magasines « people »), provoque conflits entre les sexes, et la destruction de toute solidarité familiale.
Mariage pour personne & divorce pour tous
“Le mariage d’amour est une utopie moderne qui n’a que quelques décennies. Le mariage d’amour est la cause de la disparition du mariage (75% de divorces à Paris – ndlr)… Le mariage est un petit business, on ne se marie qu’entre soi, entre personnes de même catégorie sociale” – Éric Zemmour.
L’âge d’or du mariage, au détriment de la liberté
Si autrefois les mariages tenaient, c’est uniquement parce que le divorce était interdit, que l’épouse était juridiquement soumise à l’époux, et que les femmes n’avaient aucun droit. Le mariage étant la seule garantie possible de reconnaissance de paternité, le sexe hors mariage est donc la cause de la disparition du mariage et de la paternité. Pourquoi nos sociétés qui marquent leur désaffection pour le mariage – quand elles ne le condamnent pas – s’obstinent-elles à préserver sa seule raison d’être : la paternité (génitale) ?
L’extinction du mariage et du père en chiffres et en graphiques
En 2011, on se marie 4 fois moins qu’en 1946
Primo-nuptialité féminine et âge moyen des femmes au premier mariage, France métropolitaine : Télécharger les données (Format XLS – 28 Ko)
En 1995, on divorce 8 fois plus qu’en 1920
2 fois plus de familles monoparentales en 20 ans
Les familles monoparentales en constante augmentation . 12,4% en 1990 et 20,9% en 2009 (femmes avec enfants dans 85% des cas)
9 fois plus de bâtards en 30 ans (54.1% contre 6%)
La montée des naissances hors mariage : En 2010, en France, sur les 802 224 enfants nés, un peu plus de 434 000, soit 54,1%, ont des parents non mariés. Il y a trente ans, ils n’étaient que 50 000 et ne représentaient que 6% du total des naissances. Ce qui était autrefois contraire aux normes sociales est devenu aujourd’hui banal, en liaison avec le développement considérable des unions de fait.
Chute démographique consécutive à l’instabilité des couples

L’Union Européenne reconnaît que l’immigration afro-islamique permet de relever la chute démographique et de garantir les retraites.
Les 3 causes principales de l’avortement et de l’abandon
- les mères-seules et/ou précaires
- les enfants illégitimes (adultère) ou sans père (fornication) issus du sexe hors-mariage
- un droit familial complexe qui empêche les adoptions prénatales
Malgré la contraception, il y a plus de 210 000 avortements par an en France, alors que beaucoup de femmes auraient voulu garder l’enfant si elles en avaient eut les moyens et la sécurité matérielle garantie. Le mariage est le seul garant de la reconnaissance de paternité (patriarcat). Doit-on interdire le sexe hors-mariage, rouvrir les couvents pour filles-mères et les hospices pour enfants sans pères ? Doit-on poursuivre les géniteurs irresponsables ? Ou ne faut-il pas procurer une sécurité inconditionnelle aux mères, en redéfinissant les liens de solidarité familiale,et donc en révolutionnant le droit familial ?
Vidéo : Précarisation des mères célibataires, par le sociologue Pascal Lardellier
Beaucoup de femmes, dans le but d’échapper aux conséquences de la maternité, se font avorter; (…). S’il y a crime en ceci, c’est aux pseudo-moralistes qui trouvent bon de persécuter les filles-mères et de leur fermer toutes les portes que doit revenir la principale responsabilité. — (Jean Marestan, L’Éducation Sexuelle, Éditions de la « Guerre Sociale », 1910)
L’impossible challenge de la femme moderne
L’enfant, déjà déséquilibré par l’absence d’un référent masculin (géniteur, oncle…), est abandonné au tutorat de l’État (endoctrinement) dès sa petite enfance (crèche). La mère-seule lutte difficilement pour réussir à la fois sa vie professionnelle et sa vie familiale. La femme »libre, dynamique et moderne » attend en vain de trouver le »prince charmant » et la »réussite professionnelle » pour avoir enfin des enfants.
Si les femmes ont légitimement acquis le droit de travailler, en revanche, notre société ne laisse plus aujourd’hui le choix de rester mère au foyer pour élever leurs enfants.
Diplômées mais sans descendance
Face à ce dilemme, beaucoup de femmes renoncent à leur maternité. La natalité chute parmi les classes diplômées. De plus, les hommes n’acceptent que rarement de faire leur vie avec une femme indépendante : les femmes instruites et économiquement indépendantes divorcent cinq fois plus souvent que les autres femmes dont le taux de divorce est pourtant de cinquante pour cent.
La désertion des pères
Les nouvelles générations éprises de liberté, ne voulant pas sacrifier leur liberté amoureuse et sexuelle, renoncent à la parentalité. Les hommes ne veulent plus prendre le risque de s’engager avec une femme toute leur vie pour élever des enfants. Faut-il culpabiliser les hommes qui renoncent à leur rôle de père et de mari? Seules les populations traditionalistes patriarcales (autochtones ou immigrées) continuent à assurer les nouvelles générations, en maintenant la stabilité du couple par de lourds sacrifices (interdiction du sexe hors mariage, et donc, soumission des femmes).
Vidéo : campagne de communication du ministère de la santé sur la contraception – quand le sexe hors mariage détruit la famille conjugale
L’arnaque du néo-féminisme libéral
» Le capitalisme n’a pas arraché la femme au foyer domestique et ne l’a pas lancée dans la production sociale pour l’émanciper, mais pour l’exploiter encore plus férocement que l’homme ; aussi s’est-on bien gardé de renverser les barrières économiques, juridiques, politiques et morales, qu’on avait dressées pour la cloîtrer dans la demeure maritale.
La femme, exploitée par le Capital, supporte les misères du travailleur libre et porte en plus ses chaînes du passé. Sa misère économique est aggravée ; au lieu d’être nourrie par le père ou le mari dont elle continue à subir la loi, elle doit gagner ses moyens d’existence, et sous prétexte qu’elle a moins de besoins que l’homme, son travail est moins rémunéré, et quand son travail quotidien dans l’atelier, le bureau ou l’école est terminé, son travail dans le ménage commence.
La maternité, le travail sacré, la plus haute des fonctions sociales, devient dans la société capitaliste une cause d’horribles misères économiques et physiologiques. L’intolérable condition de la femme est un danger pour la reproduction de l’espèce. « – Paul Lafargue, La question de la femme, Paris, 1904.
La libération du sexe et de l’amour a détruit la fidélité
Les piliers qui garantissaient la stabilité de la famille patriarcale (pouvoir familial par le père & droit du sang paternel), sont détruits par la légalisation progressive :
- du mariage consentant & du divorce (le demandeur du divorce est, de façon constante, 3 fois sur 4 la femme).
- du sexe hors mariage (fornication & adultère)
- de la contraception & de l’avortement
- de l’accès des femmes à l’éducation & au travail (essor du tertiaire)
- le développement des communication (internet, téléphonie…) qui facilitent les rencontres
- liberté vestimentaire (tenues sexuellement attirantes), pornographie…
La libération de la femme a détruit le couple et le mariage
« A force de donner des avantages matériels aux couples mariés, les familles élargies se sont disloquées en familles nucléaires. On nous avait promis qu’alors, ce serait le Paradis sur Terre, puisque nous serions à l’unissons de la trinité divine, entre papa, maman et bébé… Mais au moment où nous touchions au but… nous découvrîmes que l’atome était… fissible !!! Et les familles nucléaires se sont toutes effondrées sous leur propre poids. Sur le long chemin de la décadence, il y avait donc une étape supplémentaire : la famille mono-parentale. Et demain, on fera les bébés dans des bocaux ? Toute cette Histoire n’avait donc été qu’une sionistre mascarade. » – Pendragon Dendera.
Cela relève-t-il de la conspiration ? Oui, il y a un complot en occident pour détruire la famille : libérer les femmes et le sexe pour détruire le patriarcat d’une part; mais d’autre part, et paradoxalement, maintenir le droit du sang paternel, donc la reconnaissance de paternité obligatoire, pour empêcher tout retour au matriarcat (société sans père ni mari, mais pas sans oncles). Le terme matriarcat est volontairement confondu avec la gynarchie (pouvoir aux femmes) afin que les hommes se sentent menacés. Résultat : la disparition de toute forme de solidarité familiale, le Meilleur des Mondes, chacun dans son studio, seul, mère seule ou sans enfants.
Vers une nouvelle famille
Le droit du sang paternel n’est pas adapté à ces nouvelles libertés, le besoin de redéfinir les liens de solidarité familiale sont revendiqués : familles recomposées, droits des beaux-parents, PACS, droits des homosexuels (mariage & adoption)… Cependant, ces mesures restent inefficaces face à l’atomisation de la société.
2 camps s’affrontent :
- Les conservateurs (droite religieuse patriarcale), qui prônent un retour à un système patriarcal traditionnel (dur, liberticide et inégalitaire), mais efficace pour assurer la sécurité familiale et la solidarité inter-générations.
- Les progressistes (gauche athée libertaire), qui, face à un système patriarcal traditionnel, prônent des mesures libérales, mais inefficaces et conflictuelles pour défendre les valeurs de solidarité familiale.
Égalité des sexes & réconciliation des partis
N’est-il pas possible de trouver une solution commune pour réconcilier les oppositions par delà les contraires ? Ne faut-il pas remettre à plat, simplifier et révolutionner tout le droit familial ? Ne faut-il pas redéfinir de manière universelle la famille, la parenté, les droits et devoirs familiaux ?