Les hommes sont inégaux en mérites, mais égaux en droits. Une société doit harmoniser les différentes classes sociales, en équilibrant les rapports de force, afin de préserver la paix et la prospérité. L’égalité et la paix ne doivent pas rester de belles paroles, ou ne doivent pas être imposées par la force et par décret, mais induites naturellement par des structures sociétales qui favorisent des rapports de force équilibrés.
HARMONIE DES CLASSES
La paix, c’est l’équilibre des forces.
La guerre, c’est le déséquilibre des forces.
Des forces de dissuasion pour négocier plutôt que tuer
Une Société Confédérale Segmentaire (familles, clans, tribus, nations…) ne présente pas de pouvoir centralisé et est relativement égalitaire. L’individu a donc autant de points de référence (famille, clan, tribu, nation…) qu’il y a de niveaux de segmentation. L’organisation segmentaire confronte des groupes de tailles et de forces comparables, ainsi elle limite l’étendue des conflits et encourage à la négociation.
Exemple : les confédérations de riches (mais peu nombreux), contre les confédérations de pauvres (mais très nombreux).
Un contre-pouvoir face à la ploutocratie
Les individus ont tendance à s’associer par intérêts communs, et donc par niveaux de richesse comparables. Si les riches s’organisent en confédérations de riches, les pauvres, bien plus nombreux, s’organisent eux aussi en confédérations de pauvres, qui constituent de puissants contre-pouvoirs face à ces oligarchies. Entre confédérations riches et confédérations pauvres, il y a équilibre des forces. Les uns sont forts de leur richesse, les autres sont forts de leur nombre, et les deux sont aussi bien organisés et structurés. Riches et pauvres doivent donc négocier plutôt que guerroyer.
Les oligarchies ne règnent que par l’atomisation des classes populaires. Les états et les banques sont nées de l’atomisation progressive des populations. Lire : Naissance de l’état et de la banque.