Communisme primitif ou collectivisme familial : clé de la solidarité et de la décroissance

La propriété collective communautaire, communauté de biens indivisible, et ciment de cohésion de la communauté.

Le clé de la décroissance : l'économie communautaireDépenser ensemble, dépenser moins

La vie en Famille Choisie Associative permet de faire des économies d’échelle. Avec le compte commun de l’association, les dépenses deviennent collectives : loyer, eau, chauffage, nourriture… Dans la Famille Choisie Associative, les dépenses sont comptabilisées et publiées par le trésorier.

La disparition de l’héritage

Des locaux (appartement, maison…) peuvent être loués ou achetés non plus au nom d’un individu, mais au nom de l’association. Tant que celle-ci perdure (l’association peut être éternelle), la propriété se transmet de générations en générations des membres de l’association, sans aucune procédure juridique : sans passer par un notaire, sans payer de droits de succession, sans héritage. La SCI (Société Civile Immobilière) n’est pas une propriété collective, car comme avec des entreprises (capitalisme), on achète et revend des parts de propriété (en passant par le notaire et donc l’Etat), et est donc sujette à de nombreux conflits (qui possède le plus décide le plus). Les coopératives sont sujettes aux mêmes problèmes, même si la loi les minimise.

Le ciment de toute communauté

La solidarité gratuite est difficile à maintenir, et ne peut être garantie que par l’engagement dans un bien collectif à défendre (patriotisme). Il n’y a généralement entraide que s’il y a intérêt commun. Et l’intérêt commun d’une communauté, c’est de défendre et profiter d’un patrimoine commun. La propriété collective indivisible de l’association permet de créer de la cohésion. La propriété collective est un garant supplémentaire de démocratie dans une communauté, car lorsque la propriété est aux mains d’une seule personne, c’est lui et personne d’autre qui détient le pouvoir réel.

Un engagement non récupérable

Tous les membres actifs de l’association doivent contribuer au patrimoine de l’association (exemple : chacun doit verser 20% de ses ressources). Mais ces contributions ne sont pas récupérables. C’est ce qui garanti l’engagement sérieux des membres dans l’association.

Les gens changent, le patrimoine reste

Ainsi, si un membre ne respecte pas les clauses de l’association (devoir de solidarité mutuelle), il pourra en être expulsé sur décision de l’Assemblée Générale, sans pouvoir récupérer un seul centime de ses contributions au patrimoine de l’association. Il pourra ensuite être adopté par une autre association, et ainsi jouir de leur patrimoine collectif, sans y avoir contribué auparavant. En quittant une association, il perd l’usufruit de leur patrimoine, mais gagne ensuite l’usufruit du patrimoine de sa prochaine association d’accueil.

Exemple : un citoyen de nationalité française est usufruitier (priorité nationale) des biens de la nation française (bien publics) sans forcément y avoir contribué par ses impôts (exemple : la Sécurité Sociale). S’il change de nationalité, s’il devient par exemple citoyen chinois et non plus français, alors il n’est plus usufruitier des biens de la nation française, mais désormais usufruitier (priorité nationale) des biens de la nation chinoise (exemple : le droit de travailler sur le sol chinois, sans avoir besoin de permis de travail). Idem pour la nationalité thaïlandaise (le droit de propriété foncière & immobilière est strictement réservée aux thaïlandais).

Le collectivisme cellulaire multi-échelles

Dans une Société Confédérale Segmentaire (familles, clans, tribus, nations…), en plus de la propriété individuelle, à chaque niveau confédéral, chaque cellule dispose d’une propriété collective indivisible : de l’individu à la nation, toutes ces propriétés collectives sont emboîtées les unes dans les autres en harmonie. Il ne s’agit donc pas d’un mono-collectivisme d’Etat, appelé aussi communisme, ou international-socialisme.

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