Le collectivisme clanique confédéral : une démocratie réelle et efficace

Le pouvoir aux médias et à la médiocrité

Dans la démocratie parlementaire au suffrage universel, le pouvoir est aux mains des médias, qui choisissent les dirigeants par la propagande démagogique auprès du peuple. Le suffrage universel donne le pouvoir à la médiocrité, à une majorité d’individus qui n’ont ni le temps, ni la motivation, ni  les compétences pour décider de manière éclairée. Les individus sages et exceptionnels sont rares par définition même.

La démocratie naturelle sans partis

La démocratie tribale (et non pas parlementaire) est universelle à tous les peuples premiers. Dans une confédération tribale (familles, clans, tribus, nations…), les membres élisent des représentants dont ils contrôlent réellement l’intégrité et l’engagement. Ces délégués seront chargés de la mission de défendre les intérêt de leur communauté. C’est une démocratie sans partis politiques. Les membres de chaque cellule élisent et révoquent les chefs qui siégeront dans la cellule du niveau supérieur. Le conseil de chaque cellule est constitué des chefs des cellules inférieures.

Des chefs sans pouvoir

Dans ces démocraties, la famille, le clan, la tribu, la nation… chacune de ces cellules élit des délégués qui représentent le conseil de la cellule du niveau inférieur au conseil de la cellule du niveau supérieur. A chaque niveau, chaque cellule est représentée par 3 chefs élus : trésorière, président, secrétaire. A chaque conseil, les décisions sont prises par les délégués de manière collégiale. Les chefs n’imposent pas leurs décisions, car ils ne disposent pas de moyens coercitifs. Dans une société sans état, il n’y a pas de forces de l’ordre, pas d’armée, pas de police et pas de gendarmes. Seul le peuple est en armes. Les chefs proposent des résolutions, et sont obéis uniquement par respect de leur sagesse, droiture morale, connaissance et expérience.

Un pouvoir acéphale

Leurs électeurs peuvent les révoquer à tout moment. Les chefs arbitrent les débats, et représentent leurs électeurs au conseil supérieur. Les chefs ont donc les fonctions d’arbitre et de délégués. Un chef n’est chef que dans un conseil, jamais un homme ne représentera une confédération de famille sans qu’il y est d’autres chefs du même niveau. La représentation d’un groupe ne peut exister que dans l’altérité. Il n’y a pas de chef suprême de la confédération. Toutes les décisions sont prises collégialement par des conseils, même au sommet de la confédération. Il n’y a de chef suprême qu’en temps de conflits. C’est un système à la fois démocratique (décisions collégiales) et élitiste (on élit des délégués) qui a fait ses preuves depuis des dizaines de millénaires.

Des délégués bénévoles mais pris en charge

Être chef est donc une lourde charge plutôt qu’un privilège. Un chef ne reçoit pas de salaire par sa communauté. Il est juste entretenu. Ces délégués sont liés à leurs électeurs par la communauté de biens indivisible de l’association (famille, clan, tribu, nation…). En cas d’insatisfaction des électeurs, ceux ci peuvent les révoquer, et les expulser de leur cellule, avec la perte de la jouissance des biens collectifs. Si le chef refuse sa tâche, ou s’il échoue, il est destitué, et peut être expulsé par sa communauté, sans pouvoir récupérer la moindre partie de ses investissements dans la communauté de biens indivisible. Le chef est donc sous contrôle total de ses électeurs. C’est ce qui garantit son intégrité et son engagement.

Efficace à grande échelle

Ce système est-il viable sur une population nombreuse qui se chiffre en millions d’individus ? Les plus grandes confédérations amérindiennes comptaient plus de 100 000 membres. Les iroquois organisaient des conseils de 50 élus. Avec des conseils de 50 délégués, sur 6 niveaux confédéraux, on recouvre le monde entier. Supposons des familles de 10 individus, puis des conseils de 50 représentants :

10 x 50 x 50 x50 x 50 x 50 = 3 milliards 125 millions d’individus.

Deganawida, le Grand Pacificateur, concepteur de la Grande Loi de la Paix, constitution de la Confédération des 6 Nations Iroquoises, inspiration de la déclaration d'indépendance et de la constitution des USA, ainsi que des bases institutionnelles de l'ONU

==> Lire La confédération des 6 nations iroquoises

==> Lire STATUTS, REGLEMENT & CHARTE inspirés de constitution des 6 nations iroquoises.

%d blogueurs aiment cette page :