Créer de la solidarité : échanger de l’entraide contre la collectivisation de ses richesses

La solitude, le fléau de nos sociétés modernes

Anciens abandonnés à la mort (canicules, accidents…), prostitution (précarité), sans-abris (divorces, déchirements familiaux), avortement (mères seules, enfants sans pères)…

Vivre seul est un luxe

Aujourd’hui, aux Restaurants du Cœur, 40% des bénéficiaires sont des mères seules, 40% encore sont des personnes âgées abandonnées, et les 20% restants sont des hommes seuls. Chacun reste vivre seul chez soi, et paye de lourdes charges individuelles : loyer, eau, chauffage, électricité, nourriture… Dans les pays pauvres, vivre seul ou en couple est un luxe que seule l’élite a les moyens de se payer. Les caisses et les maisons de retraite n’existent pas. La vie en collectivité est la norme. Chaque maison abrite plusieurs générations qui vivent ensemble et prennent soin les uns des autres : anciens, actifs, et enfants…

Vivre moins cher, vivre ensemble

La solution ne serait-elle pas de s’associer, pour collectiviser ses ressource et vivre en collectivité ? Ainsi, plus personne ne serait seul. Les mères iraient travailler pendant que les anciens garderaient leurs enfants. Tout individu se sent épanoui quand il se sent utile à une communauté (ex : la famille). Les personnes âgées sont épanouies lorsqu’elles se sentent utiles à un foyer. Leurs fonctions familiales habituelles sont l’entretien de la maisonnée (jardinage, cuisine, garde d’enfants…), et partager leur expérience (conseil des sages).

Une collocation communautaire réussie

Vivre en simple collocation est voué à l’échec. Le manque de structures de cohésion (propriété collective, chefs, statuts, règlement, charte…) engendre de nombreux conflits relationnels. Comment réorganiser la vie en collectivité dans nos sociétés modernes où les familles sont déchirées ? Comment recréer de la solidarité là où règne l’individualisme ?

Un contrat associatif de solidarité

L’intérêt de l’individu dépend de l’intérêt de la collectivité. Le Projet Prométhée a pour but de construire une solidarité simple et efficace. Prôner la solidarité ne suffit pas. Elle doit se comprendre, pour ensuite se construire. Il est d’abord nécessaire de comprendre tout l’intérêt de la propriété collective communautaire. Il ne peut y avoir de solidarité sans intérêt commun.

Le collectivisme familial

Il s’agit de collectiviser ses richesses pour créer de la solidarité. Le communisme d’état a été une utopie sanglante. Mais le communisme communautaire, familial, tribal, a traversé les millénaires jusqu’à aujourd’hui.

Lire Collectivisme : collectiviser ses richesses pour garantir la solidarité communautaire

Un super-PACS élargi

Le Projet Prométhée propose un contrat associatif de solidarité, une sorte de super-PACS élargi, sous la forme d’association loi 1901, la Famille Choisie Associative, qui permet à chacun de ses membres d’échanger de la solidarité contre une collectivisation partielle de ses richesses. L’étape suivante du projet consiste à confédérer ces familles choisies (Société Confédérale Segmentaire), afin de créer des réseaux économiques solidaires, et une finance éthique sans usure.

Par delà le mariage et le PACS

Si le PACS est aujourd’hui en train de remplacer le mariage, demain, l’association remplacera le PACS. Le mariage et le PACS sont des contrats associatifs de solidarité entre 2 individus, liés par :

  • le devoir de solidarité mutuelle
  • le droit de jouir de la propriété collective indivisible du couple (compte commun)
  • par des clauses sexuelles (qui varient selon les cultures et les époques) : devoir de fidélité, devoir conjugal, devoir de virginité à la nuit de noces…

La sexualité et les sentiments relèvent du domaine privé

Pourquoi ne pas s’associer sans aucune clauses sexuelles ? Pourquoi restreindre cette association de solidarité à seulement 2 personnes ? Pourquoi ne pas créer un contrat associatif de solidarité, comparable au mariage et au PACS, mais sans caractère sexuel, et sans limite du nombre de ses membres ? Par le droit associatif, la rédaction des statuts d’association, reconnus par l’état, permet de composer sur mesure son propre contrat de PACS/mariage.

Tous les membres de l’association sont liés par :

  • devoir de solidarité mutuelle (comme dans le mariage), sous peine d’expulsion
  • droit de jouir de la communauté de biens indivisible de l’association (compte commun, comme dans le mariage)

Ainsi, il est possible de se  »marier/pacser » à un nombre illimité d’individus, sans aucune considérations sexuelles. L’état n’a pas à connaître la nature des relations qui lient les membres de l’association : amour sexuel, amour fraternel, amour parental… C’est le principe de la Famille Choisie Associative (FCA).

==> Lire la Famille Choisie Associative : un contrat de solidarité communautaire universel

 

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