Foire aux Questions fréquentes sur le Mouvement Matricien

M comme matricienSi vous cherchez une information précise, lancez une requête sur le moteur de recherche du site situé sur la colonne de droite. Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question, contactez nous.

À PROPOS DU MOUVEMENT

Le Mouvement Matricien est-il une organisation politique ?

Le Mouvement Matricien n’est ni une organisation politique, ni religieuse, ni une entreprise à but lucratif. C’est un groupe de personnes qui travaillent bénévolement pour informer et diffuser des documents sur les sociétés matriarcales et pour proposer un regard critique sur le système familial patriarcal, mais aussi, qui propose de donner à la famille un véritable statut juridique afin de solutionner tous les problèmes sociaux et sociétaux sans prise de pouvoir politique (lire le Projet Prométhée).

Le Mouvement Matricien est-il une secte ?

Certainement pas ! À aucun moment il ne vous est demandé de participer financièrement, ni même par un travail bénévole. Matricien.org est l’initiative de personnes bénévoles, elles ont fondé ce site internet de leur propre chef. Nous attendons de la part de nos lecteurs un minimum de reconnaissance pour les personnes qui ont fourni ce travail. En outre, nous ne proposons aucune théorie spirituelle.

Les matriciens condamnent-il certaines idéologies ou courants de pensée ?

Nous ne condamnons aucune idéologie en particulier, nous essayons au contraire de les réconcilier. C’est précisément le but du Projet Prométhée. Le Mouvement Matricien est fondamentalement transcourant.

Les matriciens condamnent-ils les pères ?

Le Mouvement Matricien n’est pas une guerre contre la reconnaissance de paternité, mais une critique des problèmes qu’elle induit. Nous expliquons ainsi pourquoi elle est en voie d’extinction : la paternité n’est pas compatible avec la liberté des femmes.

Les matriciens ont-ils une tendance à l’athéisme ou revendiquent-t-ils une religion en particulier ?

Notre position sur cette question est la tolérance absolue de toutes religions et croyances, sans pour autant faire l’apologie de l’athéisme. Même si notre discours est critique vis-à-vis du patriarcat, nous aspirons à les réconcilier toutes dans l’intérêt du bien collectif.

Les matriciens sont-ils féministes ?

Les matriciens défendent plus que quiconque les libertés de la femme, mais prennent leurs distances vis-à-vis de certains féminismes qui approuvent la théorie du genre (Gender Studies), qui considèrent la maternité comme un asservissement et qui chantent les louanges de la fidélité sexuelle.

Les matriciens soutiennent-ils la parité sexuelle dans les entreprises ?

Selon nous, c’est une question secondaire pseudo-féministe. Dans le matriarcat, la femme détient un pouvoir familial qui est aussi considérable que celui d’un patron de PME en France. Elle détient donc l’essentiel du pouvoir. Nous défendons avant tout l’autonomie financière de la femme, et proposons en outre le salaire maternel qui permet à la femme de ne pas être dépendante du mari et de fonder une famille.

Les matriciens condamnent-ils le patriarcat ?

Nous portons un regard critique sur le patriarcat, nous ne cherchons pas à lutter à tout prix contre ce système parce qu’il décompose déjà. En revanche, nous tentons de mettre en garde contre ses dérives et son caractère pathogène, libre à vous de tenir compte ou non de ces mises en garde.

Pourquoi les matriciens accordent-ils une telle importance à la famille ?

Pour les matriciens, la famille est le fondement de toute société. En outre, les matriciens craignent une décadence de la famille, qui permettra aux scénarios de science-fiction les plus sombres de prendre place dans la réalité (lire Ectogénèse & anticipation par les matriciens).

Les matriciens prônent-ils la pédophilie ?

Les matriciens prônent le respect des lois françaises. La majorité sexuelle est fixée en France à 15 ans et 3 mois. Le mariage des mineurs a été aboli en France en 2006 seulement : les jeunes filles pouvaient contracter un mariage dès l’âge de 15 ans. La pédophilie, au niveau juridique, est une relation sexuelle entre un majeur sexuel et un mineur sexuel. Cependant, au niveau biologique, c’est la relation sexuelle entre un pubère et un pré-pubère.

Cependant, les matriciens exposent les faits anthropologiques suivants d’un point de vue impartial. Dans le matriarcat Moso (Chine), les jeunes filles sont majeures à 13 ans. Dans la maison de leur clan maternel, elles disposent désormais de leur propre « chambre des fleurs », où elles peuvent recevoir en toute sécurité tous les amants qu’elles désirent (sauf ceux de leur propre clan). Par pudeur, et pour prévenir jalousie et possessivité, la plupart des relations restent secrètes : les amants entrent par la fenêtre ou l’escalier de service à la tombée de la nuit et doivent repartir avant l’aube. Les femmes n’ont de comptes à rendre à personne sur leur sexualité. Chez les Trobriandais (Pacifique), les enfants peuvent commencer leur vie sexuelle dès leur plus jeune âge (6 ans), mais entre enfants seulement.

Puis-je rejoindre le Mouvement Matricien ?

Bien sûr, c’est gratuit et votre participation dépend de votre bon vouloir. Vous pouvez critiquer, proposer de nouvelles idées. Contactez nous.

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À PROPOS DU PROJET PROMÉTHÉE

Le Projet Prométhée du Mouvement Matricien est-il réalisable aujourd’hui ? Si oui comment ?

Oui le Projet Prométhée est réalisable dès aujourd’hui, il permet de créer une famille associative équivalente au mariage, à la différence près que le contrat ne régit pas les relations sexuelles (lire le Projet Prométhée).

Le Projet Prométhée consiste-t-il à imposer le matriarcat ?

Non ! Face à l’éclatement de la cellule familiale moderne, le Projet Prométhée veut sauver la famille, en la considérant d’abord comme une structure collective et solidaire sans considération de lien du sang. Néanmoins, il est fort probable que la matriarcat s’impose de lui-même. Parce qu’il est le système le plus naturel, il est inutile de l’imposer.

Le Projet Prométhée interdit-il la vie en couple ?

Non, mais les matriciens déconseillent la vie conjugale, source d’instabilité de la communauté. Il est préférable pour la communauté que les deux amants vivent dans des familles associatives distinctes. Si vous souhaitez prendre ce risque, vous êtes libre de le faire.

Quelle est la différence entre le Projet Prométhée et les autres communautés alternatives ?

La différence fondamentale avec tous les autres projets communautaires, et qui est la clé de la réussite du Projet Prométhée, c’est le statut juridique de la propriété (réellement collective et indivisible), le système de parenté (associative), la modularité (changer de communauté à volonté), la flexibilité (une communauté commence à deux), et le confédéralisme… Le tout lié à des SEL, des monnaies locales, et des financements sans taux d’intérêt, et tout cela sans pouvoir central, sans gourou, et sans dogme.

En quoi consiste le travail du Mouvement Matricien dans le cadre du Projet Prométhée ?

Fournir des statuts juridiques types pour la création de votre propre association familiale et que vous pourrez modifier selon vos désirs – et apporter notre avis et nos conseils si vous nous le demandez. Le Projet Prométhée est un don.

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À PROPOS DU MATRIARCAT

Le matriarcat est-il une question de domination des femmes sur les hommes ?

Non. Le matriarcat est avant tout un système de parenté (lire Famille et Parenté), il ne faut pas le confondre avec le concept de gynarchie. Dans le matriarcat, certes, les hommes ne sont pas pères, mais ils sont oncles, jouissent d’une liberté sexuelle réelle et gratuite (sauf l’inceste), et ont accès comme d’habitude à toutes les fonctions de pouvoir, sauf qu’en général, ce sont des conseils de mères qui les élisent et les révoquent…

Le matriarcat est-il la dévirilisation des hommes ?

Non, au contraire. Le matriarcat permet une sexualité pleinement accomplie, donc une virilité pleinement accomplie. Il ne s’agit pas non plus d’une guerre contre les hommes. Les hommes aussi sont victimes du patriarcat : sexe hors mariage interdit, accès à la sexualité obligatoirement soumis à la loi de l’argent (mariage & prostitution), obligation de reconnaissance de paternité, pédérastie, pédophilie, inceste… 

Même dans les sociétés utopiques de patriarcat libéral (la nôtre), où les femmes sont libres, et le sexe hors mariage légal, la reconnaissance de paternité est une lourde contrainte juridique conflictuelle; et le couple, même sans mariage, une organisation structurellement vénale et proxénète.

Le matriarcat est-il concevable dans la société moderne ?

Oui, à condition d’être flexible et modulable. C’est le projet proposé par le Mouvement Matricien (lire le Projet Prométhée), qui permet une famille libre, avec ou sans le géniteur.

Le matriarcat favorise-il l’inceste et la consanguinité puisque le père est inconnu ?

Distinguer inceste et consanguinité.

La consanguinité, c’est d’avoir des rapports sexuels avec une personne génétiquement proche (parent : père, mère, frère, sœur, fils, fille, cousins, cousines…). Le jeu des héritages des propriétés individuelles par filiation paternelle favorise les mariages entre cousins, oncles et nièces, source de nombreuses maladies génétiques graves. Si la paternité n’est pas connue ou reconnue dans le matriarcat, et source potentielle de consanguinité, c’est bien en lignée paternelle qu’ont lieu les mariages consanguins dans le patriarcat. La reconnaissance de paternité garantie ne prévient donc pas de la consanguinité. Si la consanguinité est un risque dans le matriarcat, c’est une institution dans le patriarcat.

L’inceste, c’est le rapport sexuel entre deux membres d’un même foyer (père-fille, frère-sœur, mère-fils… époux-épouse). L’inceste, c’est d’avoir des relations sexuelles avec un membre de sa propre maison, de son propre nom. La notion peut être étendue au clan, à la tribu… Hors, par le biais du mariage, l’épousée intègre la famille de l’époux, porte son nom, et vit sous son toit. Le mariage est donc un inceste légalisé. Quelle limite à copuler avec d’autres femmes de la même maison, et du même nom, à savoir ses propres filles ? La paternité engendrant l’idéologie du couple (mariage, virginité, chasteté, fidélité…), les femmes sont inaccessibles hors mariage, hors prostitution, ou hors investissement financier (vie conjugale). La tentation de l’inceste est donc très grande, puisque les propres filles du mari, sous son autorité parentale, sont les plus économiquement accessibles après l’épouse. L’inceste sodomite père-fille, pour la préserver vierge au mariage, est très fréquent (pays du Maghreb). De ce point de vue, l’inceste est strictement proscrit dans le matriarcat : les relations sexuelles ont toujours lieu avec des membres extérieurs au foyer, avec des étrangers au lignage maternel : chez les Moso, l’inceste frère-sœur est puni de mort.

CONCLUSION : Les sociétés les plus incestueuses et consanguines sont les plus patriarcales (ex : l’islam). 

Comment prévenir la consanguinité ?

Le risque zéro consanguinité n’existe pas, puisqu’il est impossible de contrôler de manière absolue la sexualité des gens (sauf par l’instauration d’une « charia »), et d’établir avec certitude toutes les paternités (la reconnaissance de paternité ne nécessite pas de test ADN). Plus la population est nombreuse, plus la distance entre les amants est grande, et plus le risque de consanguinité diminue (« Plus l’amant vient de loin, plus le prestige de la femme est grand » – proverbe Moso). A cela s’ajoute que l’instinct naturel pousse les amants à se choisir par affinités génétiques. Il en va de même au niveau de la fécondation : l’ovule a tendance à sélectionner le spermatozoïde qui possède le matériel génétique le plus compatible. Les unions consanguines sont donc moins fécondes.

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À PROPOS DU PATRIARCAT

Si le matriarcat est le système des origines, pourquoi et comment a été instauré le patriarcat ?

C’est une question à laquelle il est difficile de répondre. Elle relève de l’archéologie, il n’y a pas de consensus sur la question. Matricien.org propose une hypothèse sur la question (lire Histoire et patriarcat).

Existe-t-il des sociétés patriarcales sans interdiction de l’hétérosexualité hors mariage ?

Non. Sans interdit sexuel, il est impossible de garantir que les enfants sont bien du père. Dès lors, on ne peut plus parler de patriarcat, on parlera alors de pseudo-patriarcat (lire Une famille moderne ?). Seule la prostitution (bien souvent des mères-célibataires) est tolérée comme moindre mal, car soupape de sécurité pour canaliser la fornication et l’adultère, source d’enfants illégitimes. La famille nucléaire est un modèle très récent issu de la bourgeoisie du 19e siècle. La famille patrilinéaire, nucléaire ou élargie, nécessite pour survivre d’interdire toute sexualité hors mariage, et donc d’imposer l’esclavage des femmes, et l’abolition de tout droit des mères sur leurs enfants.